De riches et nombreuses discussions ces derniers temps au sein d’ISlean consulting sur ce qui fait notre force, notre identité, nos différences (individuelles et collectives, en interne et vis-à-vis de nos confrères et néanmoins concurrents). Pour moi qui suis le plus récent (mais pas le plus jeune, malheureusement) des Partners ISlean, c’est l’occasion de partager avec vous, clients, partenaires et/ou amis (certains cumulent), ma motivation, voire, n’ayons pas peur des mots, ma passion pour ce métier que j’exerce depuis… longtemps.
Ce qui me meut
Petite introspection donc, « Ce qui me meut » = ce qui fait que j’aime ce métier, qui me fait lever tôt le matin et parfois coucher tard le soir, et qui accessoirement peut être apprécié de nos clients.
Rencontrer et découvrir l’Autre
Les voyages forment la jeunesse, le consulting permet tout autant de rencontres variées, passionnantes voire improbables. Tout comme en son temps le service militaire, les missions d’un consultant sont un creuset de brassage unique entre des personnalités et des parcours qui n’auraient naturellement que peu vocation à se croiser. En particulier quand, au sein d’une même entreprise, on peut dans la même journée passer du guichetier au DG, en parcourant toutes les strates et tous les métiers de l’organisation. A Paris, en régions, à l’étranger. De la plus petite start-up à la plus tentaculaire des organisations. Du métier le plus innovant (IA, blockchain…) au plus traditionnel (haute couture, fonderie industrielle…)
Lever le capot et regarder « Comment ça marche » (ou pas)
Là, c’est l’ingénieur qui reprend le dessus : montrez-moi une belle voiture (une 2CV si vous avez un goût raffiné, ou une Ferrari si vous êtes plus mainstream), mon premier réflexe avant d’essayer de vous piquer les clés sera d’ouvrir avec vous le capot et d’essayer de comprendre comment ça marche dedans.
Pareil face à un nouveau métier. Et quel plaisir, au cours d’une vie de consultant que d’ouvrir tour à tour le capot d’une banque, d’une usine de yaourts, d’un hôpital ou d’un DataLake. Sans être expert de chaque moteur particulier, mais avec des réflexes de mécano acquis sur d’autres engins, et le client à mes côtés pour me montrer « où ça fait un bruit bizarre », comment « ça marchait bien jusqu’au jour où ça n’a plus marché ».
Proposer des solutions simples à des problèmes complexes/abstraits/mal posés (rayer la mention inutile)
Mon cher père (coucou Papa, ça va ?) m’a souvent répété : « A un problème donné il a généralement 3 types de solutions : la bonne, la mauvaise et l’amusante. Maintenant que tu as bien ramé sur les 2 premières, cherche donc l’amusante »
Sans aller aussi loin dans la caricature (je ne vois pas bien par exemple la solution « Amusante » au problème du débarquement de 1944 en Normandie), il y a un vrai plaisir, voire une vraie jouissance à trouver une solution simple, élégante, inédite, à un problème complexe. Les nouveaux outils IT en SaaS, les nouvelles façons de travailler le Big Data offrent plein d’opportunités de trouver ce genre de solutions, sous réserve qu’on garde en tête le leitmotiv KISS : Keep It Simple and Stupid. J’illustrerai avec plaisir le propos sur un cas client lors d’une prochaine causerie bloguesque.
Voir émerger l’intelligence collective d’une masse anonyme
Citation encore, un classique, Brassens :
« Le pluriel ne vaut rien à l’homme et sitôt qu’on
Est plus de quatre on est une bande de cons. »
Ce qui est malheureusement un règle générale assez vérifiable (et vérifiée) dans notre quotidien, peut souffrir l’exception dans des moments de grâce rares, offerts au consultant qui saura les capter, voire les faire naitre : l’intelligence collective, ou la capacité de plusieurs cerveaux différents, pas toujours câblés dans le même sens ou avec les même convictions, à faire naitre plus que la simple addition des talents, des solutions inédites et particulièrement smart. L’hyper-scalabilité de l’intelligence humaine, la capacité à aller beaucoup plus loin que la simple addition des talents.
Voilà en quelques idées jetées spontanément (j’étais en retard, une fois encore, pour boucler cet article), ce qui fait que j’aime et ne me lasse pas de ce métier. Mais le plus important me direz-vous n’est pas comment je le vois, mais ce que nos clients en pensent. Ce que je retiens de ce que nos clients disent apprécier chez nous :
- Engagés : chaque mission est différente, mais dans chacune nous nous investissons non pas par simple prestataire mais parce que nous y croyons
- Tout terrain : nous allons au fond des sujets, quel qu’en soit notre niveau initial de maîtrise du métier
- Partenaires : nos client aiment travailler avec nous. Au-delà du travail objectif, ils trouvent que nos équipes sont sympathiques, authentiques et empathiques
Ce que nos client ont pu parfois nous reprocher :
- Ce n’est pas gratuit. Certes. J’aimerais travailler pour la beauté de la chose uniquement, mais il faut payer les factures et nourrir les petits nenfants (ça bouffe à cet âge-là).
- Nous sommes exigeants, parfois jusqu’à l’intransigeance : nous ne laissons pas passer ce que nous considérons ne pas convenir à notre client, quitte à aller à la confrontation ou la rupture
Qu’en pensez-vous ? Je suis peut-être un doux rêveur ou un piètre marketeux (ou les deux d’ailleurs) ? Peut-être avez-vous une autre vision, d’autres attentes sur ce que nous pouvons faire pour nos clients ? A vous la parole, publique sur les réactions à ce blog, ou privée par mail. L’occasion de réagir/rebondir/contredire pour nous aider (nous ISlean consulting) dans la formulation de ce que nous sommes.
En tous cas impatient de lire vos réactions.