La voiture autonome est un révolution technique et sociale qui doit répondre à trois grands défis : sociétal, environnemental et économique. La voiture autonome est un moyen d’améliorer le confort du conducteur tout en lui faisant gagner du temps et de l’argent en optimisant les trajets et en gérant la consommation du véhicule.

La voiture de demain : confort, coût, temps

Les défis à relever répondent aux questions sur la mobilité. En effet, les habitudes ne sont pas les mêmes partout : la voiture est le principal moyen de locomotion des zones rurales alors qu’en ville les moyens sont plus variés et d’autres problèmes se posent tels que les embouteillages, les problèmes de stationnement et, au final, un coût élevé pour une utilisation assez limitée. Des services se sont donc mis en place pour faciliter la vie en ville : taxis, bluecar, location de véhicule de particuliers… et pourquoi pas bientôt la voiture autonome.

La voiture autonome va devoir, d’une part interpréter les informations fournies par la voiture et par l’environnement extérieur, et d’autre part, cette automatisation va créer un nouvel espace de vie pour le passager en répondant à trois enjeux :

Enjeu sociétal

La voiture autonome permettra de gagner en sécurité, en remontant en temps réel l’état et le niveau d’usure du véhicule, d’améliorer l’expérience du conducteur, en le déchargeant de tâches automatisables et répétitives, et d’économiser du temps en adaptant le trajet au trafic en temps réel. La voiture doit donc être équipée et connectée pour évoluer dans les futures smart cities et pour interagir avec son environnement, les autres voitures ou les infrastructures. La technologie peut faire peur et poser un problème de confiance aux futurs utilisateurs. Mais ce dernier point est à démystifier. On ne se pose plus la question, aujourd’hui, de la pertinence d’un système automatique d’antiblocage des roues, ou encore d’anti-patinage.

Enjeu environnemental

Pour répondre à la question de la réduction des gaz à effet de serre, il faut réduire la consommation des combustibles fossiles. Le digital va transformer le rapport à la voiture. L’éco-conduite, la détection de panne, ou une technologie permettant de connaître les émissions dues à ses déplacements sont des projets d’avenir qui inciteront  le conducteur à comprendre et gérer son véhicule et sa consommation. La promotion des véhicules électriques ou à hydrogène commence à changer les mentalités. Cependant l’objectif aujourd’hui est peut-être plus d’encourager les technologies les plus prometteuses (hybride essence, diesel, électrique…) avec une approche de coût global, comprenant les infrastructures et la distribution, tout en ayant une vision globale sur l’ensemble du cycle de vie du véhicule, notamment en tenant compte du recyclage des batteries.

Enjeu économique

Les moteurs automobiles doivent évoluer rapidement pour se conformer aux normes environnementales, tant par l’optimisation des technologies existantes que par l’utilisation de nouvelles technologies électrique ou hydrogène. Pour la voiture autonome, la chaîne de valeur doit être réinventée et doit tenir compte des facteurs électroniques, digitaux et des télécommunications pour le ré-équipement du véhicule. Il faudra donc que la chaîne de valeur intègre de nouveaux acteurs et de nouvelles technologies.

Pour faire un point sur l’avancement du véhicule autonome : la technologie sur les capteurs suscite encore beaucoup de réserve de la part d’experts, il faut encore assurer une maîtrise sur une variété d’informations fournies par les infrastructures équipées afin de comprendre dans quel environnement la voiture autonome évolue et de pouvoir moduler sa conduite, assurer la sécurité, etc… et ces informations peuvent être plus ou moins complètes (la campagnes, qui ne sera pas forcément équipée en capteurs, risque d’être un environnement plus délicat pour la voiture autonome).