Quel est le livre sur votre table de chevet ? Bouquin que votre collègue vous conseille depuis des mois ou livre offert, vite oublié. Mais bonne nouvelle, ce sont les vacances ! Nous avons maintenant le temps de lire nos pauvres livres abandonnés, et pour cet article du mois d’août, laissez-moi vous partager un peu de ma propre lecture d’été. Je me suis plongé depuis quelques jours dans un livre, qui pour le coup traînait depuis longtemps, la biographie de Steve Jobs par Walter Isaacson.
Steve Jobs – une lecture de l’été
Pourquoi Steve Jobs peut encore nous intéresser
Walter Isaacson présente Steve Jobs comme « l’un des plus grands innovateurs et visionnaires de notre époque ». Nous connaissons tous Steve Jobs, au moins lors des traditionnels Keynote d’Apple, pour présenter le nouvel iPod, iPhone ou iPad. Mais derrière ce destin exceptionnel, derrière la création de l’une des entreprises les plus innovantes de notre époque qui a révolutionné l’informatique, nous découvrons un personnage profond et complexe qui nous apporte beaucoup d’enseignements. J’ai été moi-même très surpris par son histoire et j’aimerais reprendre dans cet article un point qui m’a particulièrement parlé dans mon rapport au travail et qui j’espère vous donnera envie de le lire.
L’exigence
Steve Jobs est d’abord un passionné. J’admire chez lui son exigence exceptionnelle.
Lors de la conception du premier Macintosh, Steve décidait de mettre au-dessus de tout, le refus du compromis. Le produit, que lui et son équipe allaient construire, ne devait être pas être un simple outil mais une véritable « œuvre d’art ». Jeune étudiant, il était déjà déterminé :« Régime végétarien et bouddhisme zen, méditation et spiritualité, acide et rock and roll – Steve Jobs menait tout de front, à mille pour cent, comme le voulaient l’époque et la quête d’illumination qui animait les campus ». Que ce soit personnellement ou pour son travail, Steve Jobs était animé d’une énergie incroyable, mettant tout en œuvre pour réaliser ce en quoi il croyait. C’est cette exigence qui lui a permis non seulement d’imaginer mais encore de donner corps à ses intuitions.
Certes, le tableau semble idyllique, mais son exigence était à double tranchant. Source de réalisation mais aussi de conflit ! Travailler avec lui pouvait devenir un sacré challenge et un équilibre est à trouver entre exigence personnelle et remise en question. Mais quelle remise en question, si l’on n’ose jamais assumer nos convictions au risque de se tromper ? Dans son travail, Steve Jobs n’a pas hésité à avoir des avis tranchés d’après ce qu’il croyait bon, au risque de se faire démontrer qu’il avait tort. L’enseignement qu’il nous donne, c’est avant tout de croire en son intuition. Croire en son rêve, en l’avenir de l’ordinateur, fût ce qui l’a emmené au sommet de son industrie.