Le site best practices SI publie une synthèse des résultats d’une étude de CSC auprès de 80 DSI d’entreprises de plus de mille salariés :
Les DSI sont confrontés à plusieurs défis : segmentation des marchés, prise de parole des consommateurs, notamment sur les réseaux sociaux, montée de la génération Y dans les entreprises, avec des nouveaux besoins de collaboration. « Dans notre secteur, la génération Y arrive plus vite qu’ailleurs, du fait d’un taux de turnover plus élevé », témoigne Benoît Frémaux, DSI de Monoprix. A cela s’ajoutent les préoccupations écologiques. « Nous allons passer d’une crise exogène à une crise de modèle, la DSI doit s’adapter à cette situation », estime Richard Valenti, DSI de Generali. Parmi les trois défis les plus importants mentionnés par les DSI pour les prochaines années : la sécurité et le contrôle interne, améliorer la gestion de la relation avec les clients et les utilisateurs, et optimiser le pilotage (financier et opérationnel).
Face à ces défis, les DSI peuvent utiliser plusieurs technologies : le bureau virtuel, le cloud computing et la Green IT. Cela suppose toutefois que les DSI évoluent. Les axes d’investissement prioritaires dans les deux à trois ans à venir concernent avant tout la sécurité informatique, la consolidation et la virtualisation des infrastructures, l’intégration des applications et la modernisation de la DSI. La transformation de la DSI est ainsi justifiée par le fait que « les directions générales demandent à la DSI de devenir plus agile et de montrer la voie pour développer l’entreprise numérique », précise l’étude. Pour Richard Valenti, la DSI doit « gagner en flexibilité et développer l’innovation, de manière à générer de la valeur avec peu de capital. » Deuxième volet : l’innovation. « 90% des chefs d’entreprises estiment que l’innovation est au moins aussi importante que la réduction des coûts dans leur équation économique. » « IL faut à la fois une informatique robuste, industrialisée, et une informatique innovatrice », confirme François Gitton, DSI de Renault. Philippe Courqueux, DSI de Cora, résume ainsi la position du DSI : « On nous demande à la fois d’avoir la tête dans les nuages et les pieds sur terre. »
Les évolutions récentes de la DSI Implications dans les changements ou évolutions des métiers 64 %
Accélération de l’innovation 62 %
Implication dans la stratégie de l’entreprise 58 %
Réduction des budgets et des effectifs de la DSI 47 % Externalisation 30 %
Passage d’un centre de coût vers un centre de création de valeur 25 %
Source : CSC.
Evolution de la contribution de la DSI
Gestion des processus métiers 66 %
Levier d’excellence opérationnelle
61% Leadership sur l’innovation et création de valeur par les technologies 59 %
Valorisation des patrimoines applicatifs
53 %
Source : CSC.
Axes d’investissements privilégiés par les DSI dans les deux à trois ans Sécurité informatique 79 %
Consolidation et virtualisation des infrastructures 77 %
Intégration des applications d’entreprise 75 %
Modernisation du système d’information 71 %
Orchestration et pilotage des processus 63 %
Architectures orientées services 63 %
Mise en place de solutions métiers et/ou ERP 62 %
Convergence des applications Web avec les autres utilisations réseaux 60 %
Décisionnel 54 %
Applications étendues en mobilité
47 %
Gestion des référentiels
46 %
Web 2.0 34 %
Développement de l’Open Source 33 %
Cloud Computing 24 %
Source : CSC.
source : http://www.bestpractices-si.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=1047&Itemid=37