Le 7 juillet dernier, dans le cadre de la webconférence Saloon « transformer et développer son entreprise dans un monde incertain » nous avons dédié une conférence sur les « 12 bonnes pratiques pour une organisation résiliente ». Christian Semé, Associé d’ISLEAN, est revenu sur ces pratiques qui avaient fait auparavant l’objet d’un article sur notre blog. Alignement sur les objectifs de l’entreprise, processus fluidifiés à travers l’excellence opérationnelle, équipes compétentes… Retour sur cette conférence, dont le replay complet est accessible ici.
12 bonnes pratiques pour une organisation résiliente
Organisation « résiliente », « nouvelle génération », « agile »… nombreuses sont les appellations tendances qui désignent une entreprise qui remplit les critères d’excellence opérationnelle, qui se développent et sont capables de passer différents caps de crise. Nous avons identifié différentes pratiques communes à ces organisations, illustrées tout au long de la conférence.
Que faut-il retenir de ces pratiques ?
Ces différentes pratiques peuvent être regroupée en trois thèmes principaux, non uniformes en contenu, mais dont l’interdépendance est non négligeable.
Premier thème : l’Alignement des Objectifs
Des collaborateurs en phase
- #1 Une vision partagée
Il est primordial pour une entreprise que tous ses collaborateurs, peu importe leur rôle, savent pourquoi ils se lèvent le matin et ce que l’on attend d’eux. Les objectifs doivent être cohérents avec la vision, afin de guider les opérateurs au quotidien.
- #2 Orientation client
Les enjeux des clients doivent être compris et intégrés par les actionnaires, de sorte à ce qu’il y ait le moins de filtres possible entre l’émetteur de la demande et l’opérateur en charge de réaliser le produit ou le service.
Second thème : des Processus Fluides
Vers une organisation « Lean »
- #3 Dispositifs d’amélioration continue et chasse au gaspillage
Rejoignant les principes du Lean Management, l’organisation doit être attentive au fonctionnement mais surtout aux dysfonctionnements de ses processus de production. Pour cela, la mise en place de recueils d’idées et de retours est primordial. En parallèle elle doit veiller à éliminer toute source de gaspillage.
Quelques articles sur le Lean : ici, ici et ici.
- #4 Standardisation
L’entreprise doit prendre soin de mettre en place des standards, afin que tous les employés utilisent des formats identiques, gage de leur authenticité. Tous, au sein de l’organisation doivent parler le même langage.
- #5 Management visuel
Rendre le travail visuel, explicite : le management visuel doit être utilisé dans le but d’orienter l’activité au sein de l’organisation. La transparence est encore une fois la clé d’une vision partagée et d’une productivité accrue.
- #6 Flux continus et tirés par la demande
L’important ici est d’identifier à quel moment l’entreprise est en sur ou sous-activité. Pour cela, l’entreprise doit coordonner son activité avec la demande, et par la suite utiliser des mécanismes afin de lisser cette dernière. L’exemple utilisé est celui des méthodes agiles, qui, découpées en sprints, permettent ainsi de jouer sur la répartition de la charge du processus de production.
- #7 Outillage efficace
A l’ère de la révolution numérique, il est important de faire des nouvelles technologies nos alliés, et non un frein au fonctionnement d’une entreprise. Ces outils doivent être simples, efficaces, et au service des opérationnels.
- #8 Mesure et transparence de l’information
Une culture de la mesure et de la transparence doit être mise en place. Il est nécéssaire de savoir identifier les points d’amélioration, de mesurer l’atteinte des objectifs de manière uniforme, et à l’échelle de l’entreprise. L’organisation est adaptée pour collecter, organiser, maintenir, travailler l’information et les données.
- #9 Subsidiarité et mécanisme de décision rapide
Le management exprime sa décision rapidement. Il faut encourager l’initiative au niveau du bas, tout en faisant converger les bonnes pratiques au niveau de tous.
Troisième thème : les Resources Humaines
De bonnes équipes, bien formées, et qui travaillent bien ensemble
- #10 Pas de biais de comportements induits par les bonus ou pénalités
Le management par les objectifs était pratique courante dans les années 90. Mais à l’échelle individuelle, cela peut devenir compliqué et source de conflits entre les coéquipiers. Aujourd’hui, il est préférable de privilégier l’alignement du collectif sur des objectifs généraux.
- #11 Polyvalence et compétences métiers
Il est important que les collaborateurs aient tous une certaine polyvalence dans leur formation. Le spectre des compétences des membres de l’équipe doit ainsi être élargi. En effet, si chacun est spécialisé dans un seul domaine, cela peut poser des barrières à la vision d’ensemble des enjeux ou clients.
- #12 Compétences d’amélioration continue
Toutes ces bonnes pratiques peuvent être maintenues dans la durée. Pour cela, il est nécessaire qu’un certain nombre de
collaborateurs soient, en plus d’être compétents dans leur domaine, formés afin de veiller à la pérennisation de ces processus.
Pour plus de détails, accédez au replay de la conférences ici.