Le CXP (Centre d’eXpertise des Progiciels) vient de publier sa vision des 10 tendances sur le marché des logiciels pour 2010.
Voici quelques morceaux choisis :
La 1e tendance concerne le SaaS (Software as a Service) et le Cloud Computing :
SaaS, Cloud… : toujours plus. Le modèle du « serviciel » (logiciel + service) séduit de plus en plus les entreprises, surtout les entreprises de taille modeste (mais pas seulement), en partie grâce à la maîtrise des coûts qu’assure une consommation à la demande ou sur abonnement, mais aussi parce que le SaaS rend possible d’autres façons de travailler (entreprise éclatée, mobilité, télétravail…).
Tous les domaines fonctionnels sont concernés, le SaaS n’étant plus cantonné au CRM et à la GRH : il gagne l’ERP, la BI, le BPM, l’ECM, les outils collaboratifs, etc. Même la partie infrastructure du SI est concernée : le Cloud Computing étant, pour simplifier, l’équivalent du SaaS pour l’infrastructure informatique. Les Américains n’hésitent pas à qualifier l’année 2010 comme « l’année du Cloud », arguant de l’intérêt du modèle pour les petites structures.
La 2e tendance concerne la dématérialisation :
La dématérialisation des documents et des processus : un tsunami ! En parallèle à la « servicialisation » du progiciel, la vague de « dématérialisation » constitue la seconde forte tendance du moment pour les DSI. L’idée étant de s’affranchir des coûts induits par les matériels ou certains processus.
La dématérialisation des flux documentaires, entrants et sortants, assure un retour d’investissement rapide sur la saisie, la diffusion (courrier, facturation), le stockage et l’archivage des documents.
Les projets de dématérialisation de processus et de gestion documentaire soutiennent la croissance du marché du BPM, segment de marché dynamique (qui selon IDC devrait doubler d’ici 2013 pour atteindre 3 milliards de dollars), mais très fragmenté et « peuplé », marqué par d’importantes opérations de fusions-acquisitions (Lombardi racheté par IBM, IDS Scheer par Software AG…)
3e tendance : les économies via le Green IT et la virtualisation
La virtualisation et le Green IT : dans l’air du temps. Il s’agit d’un autre aspect de la dématérialisation du système d’information, qui consiste à doper avec du logiciel la puissance matérielle de certains pans du SI, de manière à exploiter plus d’applications, de bases de données et de ressources système avec moins de machines. La virtualisation des serveurs, du poste de travail et des baies de stockage se traduit par des bénéfices économiques importants : gains de surface, coûts matériels…. Economiques, mais aussi écologiques, puisque la virtualisation se traduit par une consommation moindre de ressources énergétiques. La virtualisation représente ainsi un volet clé du Green IT, notamment pour les très grandes entreprises et administrations.
La 4e tendance concerne les logiciels de Business Intelligence (BI) :
Une BI plus proche de l’utilisateur métier. La gestion de la qualité des données reste une priorité pour les DSI car elle est déterminante pour le succès des projets. La mise en place d’une gestion centralisée des données de référence nécessite de s’assurer de la bonne qualité de ces données qui seront regroupées et utilisées par les grandes applications de l’entreprise (applications opérationnelles ou décisionnelles).
Le décisionnel va aussi s’infiltrer de plus en plus dans l’optimisation et le pilotage des processus métier (tableaux de bord du DSI, de la DRH…).
Enfin, la mise en place de nouveaux outils de BI dits de nouvelle génération va aussi représenter un chantier à part entière. Ceux-ci sont essentiellement positionnés sur l’analyse, la restitution et le tableau de bord et offrent des capacités d’analyse innovantes par rapport aux outils classiques, par exemple la possibilité à partir d’une requête de visualiser non seulement les résultats de celle-ci mais aussi ceux qui s’en rapprochent, donnant à l’utilisateur l’idée d’associer des indicateurs auxquels il n’aurait pas pensé spontanément et donc l’ouvrant sur de nouvelles instigations sur les données vues sous d’autres angles.
La 5e tendance concerne le bon usage des ERP :
Une prise en compte raisonnée des contraintes économiques de l’ERP. Dans un contexte général de réduction et de rationalisation des coûts, il n’est plus possible pour une entreprise, notamment de taille moyenne, de se lancer dans un projet ERP sans explorer toutes les pistes possibles pour réduire le budget du projet et les coûts de fonctionnement de cet outil de gestion qui constitue l’épine dorsale de l’entreprise.
Le marché […] favorisera les éditeurs et intégrateurs capables d’offrir des solutions prenant en compte les spécificités métier et budgétaires de leurs clients.
Par ailleurs, les approches On Demand, SaaS, et open source, même si elles restent marginales pour l’ERP, sont à étudier.
Les 5 dernières tendances sont à lire ici.
source : http://www.cxp.fr/flash-cxp/chronique-10-tendances-cles-marche-logiciel-2010-1ere_906
[…] Et cette tendance devrait se poursuivre en 2010 (voir cet article) […]
[…] les 5 premières tendances ici Commentaires […]