La crise économique n’étant pas encore terminée, l’un des objectifs prioritaires fixés aux DSI sera encore une fois la réduction des coûts. L’autre tendance en croissance pour 2010, devrait concerner le Cloud computing.

Voici les résultats d’une étude Forrester, tels que relatés sur pro.01net.com :

Si reprise il y a en 2010, elle ne se traduira pas par de grandes inflexions dans les investissements en logiciel. C’est la conclusion à laquelle parviennent les analystes du cabinet d’études Forrester à l’issue de quelques centaines d’entretiens conduits au cours du dernier trimestre 2009, des deux côtés de l’Atlantique. Les résultats en sont exposés dans deux études centrées l’une sur les entreprises de plus de 1000 salariésl’autre sur les structures comptant de 20 à 999 collaborateurs.

La maintenance de l’existant reste écrasante

Le tableau se caractérise par ses couleurs ternes. Les finances toujours tendues et le climat d’incertitude limitent les nouveaux investissements. Chez les grands comptes par exemple, 55 % du budget consacré aux logiciels (qui représente lui-même 34 % de l’enveloppe informatique globale) concernera la conduite des opérations et la maintenance. L’existant reste donc le principal poste de dépense. La tendance observée l’an dernier, à savoir investir plus fortement dans les plates-formes et les logiciels d’infrastructure type bases de données et serveurs d’applications que dans les applications packagées de plus haut niveau, se confirme. Et ce aussi bien chez les PME que dans les grandes entreprises. Sans la moindre surprise, l’obsession des directions informatiques concerne une fois de plus la réduction de la dépense, et l’amélioration de l’efficacité : de 80 à 90 % des personnes interrogées en font un point important ou très important !

Seule véritable différence entre PME et grands comptes : ces derniers placent la consolidation et la rationalisation des applications d’entreprise en tête des moyens de parvenir à réaliser leurs plans, alors que les plus petites structures se concentrent plutôt sur la mise à jour ou la modernisation de leurs outils. Une différence d’approche qui s’explique assez simplement du fait de la moindre complexité des environnements logiciels dans les PME.

Le Saas, enfant chéri du cloud computing

Enfin pas d’étude qui ne fasse leur place aux Saas, Iaas, Paas et autres figures du cloud computing. L’intérêt reste élevé, mais le cycle d’adoption s’annonce lent. Le Saas constitue la super-star du domaine : plus d’un tiers des entreprises interrogées l’utilisent déjà, ou y recourront dans les douze mois. Les grandes structures se montrent plus avancées que les petites dans ce domaine. Cependant, le rapport nuance cette adoption en relevant que le Saas reste très peu employé pour les opérations critiques d’entreprise.

source : http://pro.01net.com/editorial/512952/reduction-des-couts-(encore)-et-collaboratif-en-tete-des-tendances-logicielles-2010/