Vos prévisions de Chiffre d’Affaires sont en berne ? L’augmentation des coûts écrase votre résultat ? Et si, en ces périodes de vaches maigres, vous passiez en revue vos dépenses informatiques ?
Une fonction support à laquelle on ne comprend pas grand chose
Dans la majorité des organisations que nous rencontrons, l’informatique est une fonction support : c’est un énorme handicap quand c’est en panne ou que cela fonctionne mal, mais on peut en général se débrouiller.
En revanche, quand cela fonctionne, comme les trains qui arrivent à l’heure, cela ne fait pas la Une des journaux.
Et puis nos clients dirigeants n’y comprennent pas grand chose, et c’est normal. C’est une matière technique, en perpétuelle évolution, avec une révolution tous les 3 ans. On s’en remet à quelques informaticiens embauchés ou à un prestataire, et on paie les factures tant que ça marche.
Parfois cela coince 1 – le fonctionnement
Quand on prend la peine de faire l’inventaire des dépenses de l’informatique, nous voyons les dirigeants commencer à se poser des questions. Telecom, Data, Téléphonie, Ordinateurs, Ecrans, Mobiles, Imprimantes, Suite collaborative, ERP de gestion, Logiciels métiers, Prestataires, Salariés plus tous les coûts cachés de l’informatique grise (scanner acheté sur le budget frais généraux). Quand on prend la peine de faire cet inventaire, le total interroge.
Ce total interroge d’autant plus qu’on le met en face du service apporté : cela en vaut-il la dépense ?
Parfois cela coince 2 – les investissements
Quand on a fini de regarder le fonctionnement, il est intéressant d’examiner les investissements, passés et futurs. Souvent des progrès modestes au regard des coûts engagés. Et, aussi, souvent des projets reportés ou annulés car jugés trop coûteux en regard de l’apport pour l’organisation. Un exemple que nous avons vu dans une école : acheter des Ecrans Numériques Interactifs pour les salles de classe. Plus de 3 k€ d’achat contre moins de 1 k€ pour un écran « normal », plus 300 € de licence annuelle par écran…
Autre exemple : déployer le Wi-Fi dans 60 magasins. Plusieurs dizaine de k€ par magasin, plusieurs M€ au total. Juste pour du Wi-Fi ?
Réduire les coûts ET améliorer le service
Cela peut paraître contradictoire, mais c’est une réalité. Il est possible, en faisant certains choix, d’obtenir du bon et pas cher. Pourquoi ? Comment ?

Simple but Wrong, Right but complex
1- Faire le choix de standards
Choisir les technologies, les formats de données, les machines qui sont alignées sur les gagnants de l’Internet, et sont devenus des standards ouverts. PDF, DOCX sont des formats standards ouverts, et cela vous assure que vous disposez de 2 ou 3 suites bureautiques au moins pour créer, lire et modifier ces documents pour les 5 à 10 prochaines années, voire plus.
2- Découpler, découpler, découpler
« L’architecture, c’est l’art des découplages » nous dit notre Architecte, Jean-Paul Figer. Découpler cela veut dire s’offrir des degrés de liberté. Choisir une application qui fonctionne dans un navigateur, contre une application qui ne fonctionne que sur un Mac, c’est s’assurer que tous ses salariés et partenaires pourront s’en servir, quels que soient les choix de matériel et d’Operating System faits. C’est le troisième pilier de l’ATAWAD : Any Time, AnyWhere, Any Device. Cela réduit les besoins d’achats, parfois dans des ampleurs considérables.
3- Choisir le Cloud
« Si votre besoin n’est pas couvert par une ou des briques SaaS trouvables dans le Cloud, il y a de grandes chances que vous ayez mal cherché« .
Le Cloud regorge de solutions dont certaines ont rencontré un marché de dizaines voire centaines de millions d’utilisateurs. Evidemment Google Workspace, Office 365, mais aussi Papercut, AirTable, Trello…
Le choix du Cloud assure souvent -mais pas toujours- des coûts faibles en regard du service, un test et un déploiement rapide -une CB et c’est parti- une scalabilité aisée. Cela permet l’ATAWAD… à partir du moment où on a un bon accès à Internet via du Très Haut Débit.
C’est aussi l’accès à des compétences en quantité, à des coûts raisonnables car abondantes.
Structurer la démarche
« Le drame de l’informatique, ce sont les informaticiens« . Souvent entendu, cet aphorisme fait rire et soulage mais il est injuste. Les informaticiens ont été formés dans des écoles… d’informatique. Encore aujourd’hui, j’ai pu constater que ces écoles ont des enseignements tout à fait obsolètes, et professent des savoirs déjà périmés au début des années 2000. Comment voulez-vous que la majorité des personnes passées par là arrivent à jeter leurs enseignements pour rester à l’Etat de l’Art. En activité professionnelle, dans un secteur qui vit une révolution tous les 3 ans.
Il est donc normal que les informaticiens, dans les entreprises ou les ESN, soient en majorité dépassés. Il faut faire appel à des architectes qui restent en veille permanente et sont en capacité à trouver, tester et déployer des solutions suivants les principes exposés ci-avant.

Les 4 niveaux de maturité numérique
Du Dur et du Mou
Maitriser les technologies, le « Dur », ne suffit malheureusement pas. Il faut aussi maitriser le « Mou » : expliquer, convaincre, présenter, vulgariser, former, écouter, diriger, piloter, budgéter, gouverner. La meilleure technologie de l’univers pourra se retrouver rejetée si on ne respecte pas les parties prenantes, et si on ne pilote pas les transformations numériques avec rigueur et méthode.
D’une fonction support qui coûte vers une fonction agile et porteuse de valeur
Il est bien possible de passer d’une informatique pénible à une informatique agile et porteuse de valeur. Cela nécessite quelques principes pour guider les choix et des spécialistes pour accompagner la démarche.