La plupart des entreprises n’anticipent pas la gestion de l’obsolescence des systèmes développés, cette dernière étant supposée survenir dans les 10 à 15 ans après la conception de leurs systèmes de test et de contrôle et la mise du produit sur le marché.
L’obsolescence est prise en compte de manière structurelle principalement lorsque les premiers symptômes permettant de mettre en lumière dans un futur proche des pannes majeures, des problèmes de sécurité des logiciels ou de cyber sécurité pour l’entreprise ou ses clients problèmes avec des impacts négatifs sur la productivité, les capacités de production et la réputation de l’entreprise. Ces problèmes, souvent le résultat de l’obsolescence, peuvent facilement intervenir dans les organisations avec des systèmes vieillissants. S’ils sont ignorés, leur résolution peut rapidement nécessiter beaucoup de recherche de capacité, et d’argent.
L’obsolescence, kesako ?
L’obsolescence numérique est une situation dans laquelle une ressource numérique n’est plus lisible car le support physique, le lecteur requis pour lire le support, le matériel ou le logiciel qui y est exécuté ne sont plus disponibles.
Nous pouvons catégoriser l’obsolescence numérique selon 3 catégories :
- l’obsolescence du support physique, où le support du fichier numérique devient obsolète (on peut penser aux disquettes qui ne sont plus procurable dans le commerce, remplacés par des outils de stockage sur le cloud)
- l’obsolescence du hardware, matériel nécessaire pour accéder au fichier numérique (on peut penser aux lecteurs de disquettes qui ne sont plus intégrés aux ordinateurs)
- l’obsolescence du software, où le logiciel nécessaire pour accéder au fichier et traiter les données
Quand l’obsolescence frappe à votre porte…
Deux « symptômes » de l’obsolescence proche d’un système sont :
- Une exécution plus lente des applications,
- Des défaillances et des erreurs plus fréquentes dans l’exécution des tâches.
Ignorer ces deux problèmes peut mener à des pannes d’équipements allant jusqu’à l’arrêt du système d’information.
Un autre avertissement d’une obsolescence système proche est l’impossibilité d’ajout de nouvelles fonctionnalités à votre système. Ce point met en lumière une rupture de compatibilité pouvant résulter d’une évolution logicielle (Windows 7 vers Windows 10) ou matérielle (nouveau processeur, langage de développement, …)
Par exemple, un ancien système d’exploitation peut ne pas prendre en charge l’ajout de nouveaux matériels susceptibles d’améliorer la productivité de l’entreprise.
De même, les systèmes « anciens » peuvent également être confrontés à des atteintes à la sécurité ou à des cyber événements, en raison d’une version de système d’exploitation trop ancienne ou de la non prise en charge de la plateforme d’exécution par le système en service.
L’impact pour l’entreprise est une dépense de maintenance plus importante sans impact positif sur la productivité ou la capacité de traitement.
Comment s’y préparer et y répondre ?
Les systèmes utilisant un système d’exploitation obsolète sont soumis à des difficultés et à des problèmes de prise en charge dans de nombreux domaines.
Certaines de ces difficultés peuvent être présentées ainsi :
- Probabilité accrue d’erreurs système/échec de traitement
- Temps d’arrêt et des « bug » systèmes plus fréquent
- Durée d’indisponibilité du système d’information plus longue
- Incompatibilité avec les logiciels récents ou les mises à jour logicielles
- Risque accru sur la sécurité informatique
En plus de résoudre les problèmes de productivité, la mise à niveau du système d’exploitation augmente la capacité de résistance de l’entreprise aux menaces de sécurité informatique, de plus en plus fréquentes.
Les entreprises ne possédant pas en interne les compétences nécessaires peuvent s’appuyer sur des cabinets de conseil en informatique dont la mission consiste à les supporter dans la mise en place de nouvelles pratiques (best practices).