Syntec Numérique est la Chambre professionnelle des SSII, des Éditeurs de Logiciels et des sociétés de Conseil en Technologies. Porte-parole et acteur majeur de l’industrie des Logiciels et Services, cette chambre professionnelle a pour objet de représenter le secteur auprès de différents organismes institutionnels et des pouvoirs publics, en France, et travaillons sur tous les dossiers à dimension européenne avec les autres associations de l’économie numérique et nos homologues européens.
Dans le cadre des élections présidentielles, 01NET présente les 5 principales propositions du Syntec Numérique :
1 – Instaurer un statut propre à la société créatrice de logiciels
2 – Créer une formation packagée « Entreprendre dans le logiciel »
3 – Créer un guichet unique « Croissance et Innovation »
4 – Créer une filière de formation aux métiers du logiciel
5 – Favoriser l’essor d’écosystèmes du logiciel
Le postulat de départ est le suivant : la France compte 3 200 éditeurs de logiciels, mais 93 % de ces sociétés faisant partie du « top 250 » ont un chiffre d’affaires de moins de 50 millions d’euros, et 60 % de moins de 10 millions d’euros.Autre constat : les entreprises de ce secteur ont peu d’appétence pour le marketing, et les étudiants des grandes écoles de commerce ont une méconnaissance marquée de ce secteur d’activité, indique Emmanuel Le Chypre, économiste et directeur du centre de prévision de l’Expansion.Il ressort également que la plupart des éditeurs de logiciels ne bénéficient pas des nombreuses aides existantes, tout simplement par méconnaissance des mécanismes qui permettent de les atteindre.Le problème du recrutement et de l’inadéquation des formations proposées par la plupart des grandes écoles et universités est également mis en avant, même si d’importantes avancées ont été faites depuis l’autonomie des universités, précise Laure de la Raudière, députée UMP.Enfin, à l’image de la Silicon Valley aux Etats-Unis, il n’existe pas en France de grand site réunissant en un même lieu tous les acteurs de ce secteur, juste des pôles de compétitivité autorisant la collaboration, ce qui ne représente pas un écosystème complet.