La compagnie pétrolière a acheté plusieurs mots-clés liés à la marée noire pour rediriger les internautes vers ses propres sites et donner son interprétation de la catastrophe écologique…
Critiqué par le président Barack Obama pour avoir dépensé 50 millions de dollars en spots publicitaires dans le but de réparer son image, BP cherche aussi à contrôler sa communication sur la Toile.
Il y a quelques jours, Reuters a révélé que la compagnie britannique avait acheté plusieurs mots-clés tels que « oil spill » (marée noire), « volunteer » (volontaire), « claims » (revendication) afin de faire figurer ses propres sites en tête des liens commerciaux qui apparaissent à côté des résultats.
Computerworld relève que le site officiel de BP consacré à la catastrophe évite soigneusement de montrer toute image de la nappe de pétrole, des côtes ou d’animaux souillés. La compagnie pétrolière n’a pas voulu révéler la somme dépensée pour cette campagne, qui semble avoir pris fin.
Actuellement, aucun des mots-clés cités ci-dessus ne fait apparaître de liens sponsorisés liés à BP en France. Ce matin, la compagnie pétrolière a indiqué que le coût de la marée noire atteindrait 1,6 milliard de dollars. (Eureka Presse)