Premier jour au CES 2017. Au programme aujourd’hui, découverte, avec les industriels de la domotique, de la robotique. On est aux US, donc no limits!
Je prenais ce jour un premier contact avec le CES, Consumer Electronic Show, qui se tient à Las Vegas, depuis 50 ans. L’événement est à la démesure de la ville : des milliers de personnes, des milliers d’entreprises, trois sites, Tech North, Tech West et Tech South, avec à chaque fois plusieurs halles à faire pâlir le centre de congrès de la porte de Versailles.
Tech West, domotique, robots, drones, vêtements connectés
Ce jour je suis allé à Tech West, dans les sous-sols du Venetian et du Sands, où se tiennent les fabricants d’électronique et le Eurêka Park où sont les start-ups.
Dans les halles où je suis allé, la domotique et les robots ressortaient nettement.
De nombreuses entreprises américaines étaient à l’honneur, mais aussi des françaises et puis, quoique moins glamour, de nombreuses sociétés chinoises, notamment venant de Shenzen.
Le smartphone comme interface homme-machine de prédilection
J’ai pu constater que le smartphone devient de plus un plus un point de passage obligé, à un moment ou un autre de la chaine technologique : évidemment comme interface permettant de visualiser les choses, mais aussi comme capteur avec un système permettant de détecter le besoin de correction de la société EyeQue, ou encore un objectif pour analyser la peau, le SkinScopy de la société IoB Labs Ltd, ou bien la coque renifleuse d’odeurs de Aryballe technologies.
Le smartphone est aussi un actionneur, pour les serrures connectées de plusieurs fabricants, notamment Kwikset. C’est aussi enfin une passerelle, GateWay, vers le Cloud, dans le cas où le capteur émet en Bluetooth.
La maturation et le mariage des technologies
Sans étonnement, certaines de ces innovations ont déjà plusieurs années. Le facteur limitant de leur adoption est, comme toujours, la faible capacité des personnes à changer leurs habitudes, sauf à ce que l’innovation soit particulièrement redoutable en gain pour l’utilisateur, et / ou qu’elle soit facile à prendre en main. C’est ce qui a conduit, par exemple, Legrand à s’allier avec NetAtmo, pour enfin produire une gamme de produits domotiques installables et utilisables par M. et Mme Michu. Dernier kilomètre à franchir : les électriciens, qui rechignent à proposer ces nouveaux produits à leurs clients, par inertie ou manque de compétence. Comme par ailleurs les installations électriques donnent aujourd’hui relative satisfaction à leurs utilisateurs, pourquoi changer une équipe qui gagne ?
Donc ne sous-estimons pas le temps qu’il faudra pour voir des robots un peu partout.
Eureka Park, l’enclos à start-ups
L’endroit où j’ai été le plus étonné est le Eureka Park, sous le Venetian/Palazzo/ex-Sands. C’est le parc des Start-up. Malheureusement le CES fermait quand j’y suis entré, mais j’ai quand même vu quelques sociétés très intéressantes. Notamment la société Sensineo, qui réalise des dispositifs embarqués de suivi par GPS, température, pression, accélérations, grâce à SigFox, autonome pendant un mois, pour une centaine d’euros, contre 12h à 3 jours pour tous les autres que j’ai vus. Donc très intéressant pour suivre la chaine du froid, retrouver un véhicule, suivre ses déplacements…
Une autre société, Tag & Play, fait des étiquettes RFID imprimées, pour intégration dans des documents, emballages, étiquettes, afin d’authentifier les documents et fournir des contenus ciblés.
J’approfondirai la visite de ces star-up demain.
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