Depuis 2 ans nous explorons comment le numérique peut contribuer à réduire l’empreinte carbone de nos activités, en analysant l’impact sur l’empreinte carbone de la mise en place d’outils numériques. Nous n’avons pas rencontré d’intérêt du marché. Peut-être avec un renchérissement d’un facteur 6 des coûts de l’énergie entre début 2022 et début 2023 les décideurs vont-ils enfin se préoccuper de ce sujet car, sauf avec le nucléaire, CO2 = Energie = Euros
Depuis 2020, exaspéré par des articles de journaux écrits en 2h par des personnes qui ne connaissent rien à l’énergie, la chimie et la thermodynamique, nous avons décidé d’explorer la transformation digitale avec un nouveau mètre étalon : l’empreinte carbone.
Précédemment, nos unités de mesure étaient plus classiques : monétaires, des euros, des dollars, et organisationnelles, avec des personnes, des équivalents temps plein (ETP), des kilogrammes de matière, des tonnes x kilomètres de transport, des m2 d’usine, et des kWh, ou Joules ou TEP, etc.
Nous avons écrit, depuis 2020, dix articles, dont voici la liste :
- L’empreinte carbone d’une transformation digitale
- Réduire l’empreinte carbone de votre informatique
- Transformation digitale et émissions de GES : retour sur le Morning Talk
- Le BYOD, un levier de réduction des coûts et des émissions de carbone
- Le bilan carbone, késako ?
- Réunion ou visio, bureau ou télétravail, quel empreinte carbone du digital ?
- Amazon VS Auchan : combien de carbone ?
- Stratégie RSE : Hébergement Cloud vs On-Premise
- Page d’offre de maîtrise de l’empreinte carbone du numérique
- Empreinte carbone du Digital ? Et si c’était une mauvaise question ?
Nous avons développé une méthode afin d’évaluer, comme avec des unités monétaires (des euros), le dossier économique d’une transformation digitale : combien ça coûte ponctuellement, et combien ça rapporte en comparaison à un scénario de référence.
Et nous avons trouvés un prospect, DSI, intéressé par le sujet, mais qui a été dessaisi par… le responsable RSE nouvellement recruté. Ce dernier n’a même pas souhaité nous rencontrer afin que nous lui expliquions notre démarche et les résultats attendus.
Car, et c’est là la bonne nouvelle, à la clé de la réduction d’empreinte carbone, il y a de l’énergie. En effet, à part avec le soleil, le nucléaire, l’eau et le vent, la majorité de notre énergie provient de la combustion de molécules contenant des atomes de carbones. Et un des produits problématique de cette réaction chimique est le CO2 en tant que gaz à effet de serre.
Or, le coût de l’énergie, entre début 2019 et début 2023, a doublé pour l’électricité (Source : Eurostat), et nos collègues de Greenflex nous disent que c’est entre x5 et x6 pour le gaz, en fonction de la nature des contrats. De nombreuses entreprises se retrouvent avec une augmentation de leur charges énergétiques supérieures à leur EBITDA ! Au-delà de l’empreinte carbone, il en va de la survie de nos entreprises. Nous vous invitons à travailler avec nous pour vous aider à :
- établir un point de situation des consommations énergétiques et des contrats associés
- identifier l’intensité énergétique des différentes productions
- proposer des réductions de consommations, à court et moyen terme
- mettre en place des moyens, plus ou moins avancés technologiquement, pour suivre l’évolution des consommations
- identifier les aides disponibles, le cas échéant
Il en va de la survie de nos entreprises, de nos emplois, de notre cadre de vie.
Bonjour Philippe,
Je dresse le même constat que toi, sur un sujet qui devrait mobiliser toutes nos énergies.
Depuis quelques mois Infraweb propose aux entreprises une solution pour limiter les pièces jointes des emails, et réduire ainsi l’empreinte carbone des messageries.
En retour, on constate beaucoup d’intentions affichées, de postures, de Likes mais pas d’engagement, pas d’action.
On finirait pas être désabusé, mais on résiste.
Bon courage.
Cordialement
Frédéric
Bonjour
En fait on commence juste à prendre conscience de ce que Jancovici explique depuis des années à propos de l’énergie. Pour la plupart d’entre nous l’aspect immatériel du digital rend difficile l’évaluation de son impact environnemental. En entreprise, des VM tournent sans personne qui ne travaille dessus, on empile des To de docs inutiles mais quand on propose une mission pour automatiser le cycle de vie avec les outils déjà en place, on a au mieux une réponse du type « on comprend pas le ROI ». Et face aux innovations technologiques plus ou moins réelles personne ne pose la question en termes de réponse au bien commun, on préfère s’émerveiller devant les réalisations ridicules de Meta. Peut-être l’énergie n’est-elle pas encore assez chère…. en tout cas ce problème du coût de l’énergie n’est pas ressenti aux USA et ce sont eux qui drivent le marché, donc on n’est pas rendus…