Nous sommes des consultants en transformation digitale, c’est à dire des praticiens de la transformation numérique des entreprises, et pour ce faire nous respectons des principes auxquels nous sommes attachés mais avec deux limites :
Notre but est d’arriver à transformer des pratiques métiers pour obtenir des améliorations au bénéfice de nos clients. Si cela passe par un non respect de certains principes nous le ferons (et nous ferons tout pour que cela soit temporaire) Nous sommes vigilants à ne pas extrapoler ou interpréter abusivement certains principes lorsque cela est destructeur de valeurUn de nos principes d’action est la ségrégation des rôles sur les projets de transformation numérique, notamment entre les métiers et les solutions architectes. Mais parfois notre rôle de consultant en transformation digitale, jouant le rôle de go-between entre les métiers et les architectes ou les chefs de projet IT, est fondamental pour coller à la réalité du terrain et du contexte de nos clients. Exemple choisi sur l’opportunité de profiter d’actifs ou de solutions existantes.
Un de nos principes d’action : la séparation des préoccupations
Un des principes que nous appliquons toujours, que ce soit en phase amont de cadrage de transformation, ou en phase de mise en œuvre est ce que j’appelle le respect des rôles de chaque acteur sur l’utilisation des technologies.
- le modèle métier (Computation Independent Model – CIM)
- le modèle logique (Platform Independant Model, PIM)
- le modèle physique (Platfom Specific Model, PSM)
- le métier : qui doit rester sur des préoccupations métiers : processus, données et exprimer un besoin indépendant des solutions numériques
- l’architecte : qui propose des solutions
- les chefs de projets informatiques : qui vont définir avec le métier ce qui est dans et hors périmètre, en fonction des solutions retenues, puis, toujours en dialogue constant avec les métiers : implémenter (coder ou paramétrer) des réponses aux besoins détaillés avec les solutions identifiées
Une interprétation, parmi d’autres, de ce principe de séparation

Cycle de vie d’un projet IT sur base progicielle
- une filiale qui peut bénéficier d’un actif technologique de sa maison mère
- le rachat d’une société par un fond d’investissement qui permet de bénéficier d’un ERP plus moderne
- …
Le rôle du consultant en transformation digitale pour coller à la réalité ou au contexte client tout en respectant le principe de séparation

Le consultant en transformation digitale et l’architecte SI
- Ramener en permanence les métiers à leurs besoins et leurs enjeux (et les y aider),
- Lutter contre leur enthousiasme inconditionnel pour une solution (les commerciaux des éditeurs ont encore de beaux jours devant eux !)
- Lutter contre leur découragement soudain et leur envie de tout abandonner et de repartir d’une feuille blanche (en espérant le grand soir et en oubliant tous les risques et coûts liés à ce grand retour à zéro)
- Qualifier le nécessaire de l’accessoire, quantifier les besoins pour ramener du chiffre et du rationnel et limiter l’émotionnel dans les arbitrages (périmètre, priorisation de cas d’usage, …)
- Définir des solutions organisationnelles ou de processus lorsque la solution ne répond pas à un besoin et ne peut pas être adaptée sous peine de faire exploser les coûts du projet et surtout les coûts récurrents du maintien en condition opérationnelle (c’est souvent le cas pour les solutions de type ERP)
- Eclairer en permanence les différents scénarios notamment leurs impacts sur les coûts de projet et sur les coûts récurrents de Maintien en Condition Opérationnelle (MCO)