Avant la prochaine introduction en bourse de Facebook, on peut légitimement s’interroger sur la valeur accordée au plus fameux des réseaux sociaux.
Place à un extrait d’article de 01net.Entreprises :
D’ici à trois mois, Facebook sera coté en Bourse. Et les investisseurs sont déjà euphoriques. Il faut dire que le réseau social créé par Marc Zuckerberg compte à ce jour 845 millions de membres. Près de la moitié des Européens, toutes générations confondues, et environ un tiers des Français, sont abonnés à Facebook.
Plus fort : la moitié des membres se connectent tous les jours à leur compte, et 400 millions d’abonnés le font depuis leur téléphone mobile, c’est-à-dire a priori sans aucune contrainte d’horaire ou de géographie, et autant de fois que possible. Ce qui fait de Facebook un espace publicitaire potentiellement énorme. Si bien que l’on pense que l’entreprise va lever 5 milliards de dollars rien qu’en entrant en Bourse. Et qu’elle sera valorisée officiellement à 75, non, à 100 milliards de dollars.
Sauf qu’il y a un détail gênant. L’année dernière, le chiffre d’affaires de Facebook – généré par la publicité et les applications payantes – était de 3,7 milliards de dollars. La société gagne donc chaque année… moins de 4,50 dollars par client. C’est nul. Et ça signifie que Facebook n’a toujours pas trouvé le moyen de valoriser ses membres.
De plus, on ne peut pas exclure, à l’instar des éphémères MySpace et consort, que Facebook soit une mode générationnelle, remplacée par une autre dans quelques années. Financièrement, Facebook est une coquille vide, une bulle pleine d’air qui gonfle et qui pourrait bien nous exploser à la figure.
Source : http://pro.01net.com/editorial/557850/facebook-une-bulle-prete-a-eclater/