… qui renaît sous le nom de domaine Wikileaks.ch !

C’est l’un des grands sujets de la semaine dans l’actualité : Wikileaks, l’équivalent de Wikipedia pour les documents que le grand public n’est pas censé voir, a rendu public plus de 250.000 documents relevant de la diplomatie internationale des USA. Les gouvernants du monde entier se sont empressés de critiquer la démarche, certains allant même jusqu’à demander la fermeture du site, ce qui nécessite avant tout de savoir où sont hébergées les différentes pages.

Voici une info issue de ZDNet sur le sujet :

Après avoir été lâché cette nuit par son prestataire DNS aux États-Unis, Wikileaks a repris du service avec l’extension suisse « .ch » qui pointe vers les serveurs du français OVH. Les warlogs sur l’Afghanistan et l’Irak sont eux hébergés par le MIT à Boston.

Wikileaks plie mais ne rompt pas. Dans la nuit de jeudi à vendredi, Wikileaks.org a disparu des écrans après que son prestataire DNS basé aux États-Unis a coupé les liens. Vers 10 heures ce matin, le site reprenait du service avec l’extension suisse « .ch » (qui appartient au Parti Pirate suisse) après une annonce sur Twitter.

Selon nos constatations, Wikileaks.ch pointe vers les serveurs du français OVH (IP 213.251.145.96). Contacté ce matin, ce dernier refuse toujours de confirmer qu’il héberge bien le site. Par ailleurs le site « cablegate.wikileaks.org » qui était jusqu’à hier hébergé par le suédois Bahnhof est lui aussi passé chez OVH.

Le suédois Bahnhof confirme qu’il héberge 2 serveurs Wikileaks

Contacté par ZDNet.fr, Bahnhof nous a confirmé ce matin qu’il hébergeait bien deux serveurs Wikileaks tout en précisant que celui-ci « bouge tout le temps ». « Nous leur fournissons uniquement des ressources et n’avons aucun contrôle sur leur contenu ou la façon dont ils gèrent leur trafic », a tenu à nous indiquer la porte-parole de Bahnhof. Nous avons pu constater que la page « collateralmurder.com » qui montre la vidéo d’un hélicoptère américain mitraillant des civils à Bagdad est bien hébergée par Bahnhof.

De son côté, everyDNS.net a justifié sa décision de stopper sa prestation envers wikileaks.org en raison des attaques DDoS dont il faisait l’objet.

L’américain EveryDNS.net craint les attaques DDoS contre Wikileaks

EveryDNS.net explique sa démarche en indiquant que « les services ont été supprimés pour violation de la disposition qui stipule : « un membre ne doit pas interférer avec l’utilisation d’un autre Membre et à la jouissance du Service ou d’une autre entité et la jouissance de services similaires ». L’interférence en cause vient du fait que wikileaks.org est devenu la cible de plusieurs attaques distribuées par déni de service (DDOS). Ces attaques ont, et les attaques futures pourraient, menacer la stabilité de l’infrastructure EveryDNS.net, qui permet d’accéder à près de 500.000 autres sites ».

Les warlogs sur l’Afghanistan et l’Irak hébergés par le MIT à Boston

Si wikileaks.ch et cablegate.wikileaks.org sont hébergés chez OVH, les pages des « warlogs » concernant l’Afghanistan et l’Irak sont hébergées aux États-Unis par le Massachusetts Institute of Technology (MIT) à Cambridge (IP 18.85.28.35). Le décalage horaire ne nous a pas permis d’obtenir une confirmation officielle de la part du MIT. Wikileaks semble donc insubmersible…

Au-delà de démontrer sa combativité, le site profite de la situation pour lancer des appels aux dons. La page d’accueil du site affiche désormais un portrait de Julian Assange qui invite les internautes à aider Wikileaks à « rester fort ». Par ailleurs, le fondateur de Wikileaks répondra en direct aux questions des lecteurs du quotidien Guardian.co.uk à 14h00, ce vendredi.

Au moment de publier cet article, wikileaks.ch et cablegate.wikileaks.org n’étaient plus accessibles. Il est assez probable que des attaques DDoS soient en cours. (Marc Zaffagni pour Eureka Presse)

source : http://www.zdnet.fr/actualites/fin-de-wikileaksorg-qui-renait-sous-wikileaksch-ovh-l-heberge-en-partie-info-zdnetfr-39756572.htm#xtor=RSS-8