C’était un premier avril, uniquement sur invitation.

C’était l’époque des clients lourds, à part Hotmail.

Tout le monde croyait à une blague, et personne ne pensait vraiment que ce système serait pérenne, venant de la part de l’inventeur de ce qui était devenu le premier moteur de recherche en l’espace de quatre ans.

D’ailleurs, les premières interfaces étaient assez déroutantes pour ceux qui étaient habitués aux Webmails et à Outlook.

Et puis il y eut google news, puis google calendar, puis, en 2007, google apps avec, révolution, google for domains. On pouvait avoir la puissance de Gmail en @chezmoi.com. Une révolution.

Quelques fous, dont nous, ont adopté ce système tout de suite, certains comme nous d’abord avec le client Outlook, puis, graduellement, avec le webmail natif Gmail.

En 2014, Google Apps est devenu une solution de bureautique de référence, certes pas encore à parité fonctionnelle avec Office, mais devant pour certaines fonctionnalités, comme la composition à plusieurs en temps réel, les formulaires, le partage…

Et pendant ce temps, on ne peut pas dire que Windows ait réalisé de percée fonctionnelle majeure. Au contraire, les solutions se sont alourdies de choses peu utiles à mon goût, et bien malin qui peut pointer de grosse nouveauté depuis la rupture réalisée par Office 2003.

Aujourd’hui, Gmail a démocratisé le SaaS, Software as a Service, qui est devenu naturel, mais qui a nécessité de grandes ruptures technologiques, notamment celle du haut débit partout.

Les prochaines évolutions ne manqueront pas de nous donner encore plus de pouvoir : capacité offline, fonctionnalités plus riches, temps de réponse améliorés…

On pourra arguer à l’infini de l’omniprésence de cette société qui n’existait pas il y a 15 ans, pour ma part je dis merci à Google pour tout cela.