Les Google Glass sont des lunettes d’un genre un peu particulier. Elles prennent des vidéos, des photos et surtout, affichent des informations en surimpression.
François Larcher dessine sur le Cercle les échos les contours de l’impact des Google Glass sur le monde de l’assurance : par delà l’objet, cher, à assurer, il passe au crible les risques induits par le port de ces nouvelles lunettes (consulter en toute impunité ses sms au volant…) mais également les bienfaits que l’on peut en attendre (détection de somnolence par analyse des clignements d’yeux…).
La lecture de l’article est passionnante. Centré sur le monde de l’assurance, il dévoile déjà un éventail de possibilités gigantesque. De là à penser que les Google Glass sont l’invention de la décennie et qu’elles vont révolutionner nos vies, il n’y a qu’un pas !
L’auteur effleure par exemple un sujet majeur : les impacts multiples qu’auront les Google Glass sur la vie privée : vous pourrez désormais prendre des photos quand vous voudrez, sans vous faire remarquer.
La possibilité pour une personne distante de voir très exactement et en direct ce que voit le porteur des lunettes aura également des conséquences majeures dans de nombreux domaines et participera, plus que la visioconférence, à la réduction des déplacements, facteur de gain de temps et de productivité.
Gageons également qu’un grand nombre de textes de loi et autres règlements seront modifiés pour tenir compte de leur arrivée sur le marché. A commencer par ceux des salles d’examens.
Pour autant, les Google Glass, qui sortiront en 2014, auront encore 6 ans pour se faire voler le titre d’invention de la décennie. Au rythme où notre monde se transforme, parions qu’elles ne conserveront pas leur couronne bien longtemps.
L’article de François Larcher : http://lecercle.lesechos.fr/entreprises-marches/finance-marches/banques-assurances/221179117/google-glass-innovation-pleine-prom
Après les « smartphone », les lunettes. Et avant les montres, ou smartwatch qui ont été récemment lancées. Globalement, l’informatique envahit de nombreux objets que nous pouvions porter depuis longtemps, pour nous proposer de nouveaux services. Pour le meilleur ou pour le pire ?
C’est encore une fois, le client qui tranchera, au travers des usages qui se développeront sur ces objets connectés.