Lecteur Blu-ray, disque dur NAS, boîtier TV sous Intel Atom, navigateur internet, applications puissantes, écosystème ouvert, appels gratuits vers les mobiles…, la nouvelle box de l’opérateur multiplie les innovations et les services et devrait permettre à Free de séduire à nouveau.

Voici le descriptif de ZDNet de ce nouvelle « boîte à tout faire » :

Le roi s’est réveillé. Depuis quelques années, l’inventeur du triple play semblait avoir perdu son rôle d’agitateur et d’innovateur. La concurrence s’était chargée de reprendre la main sur l’innovation marketing (quadruplay chez Bouygues Telecom) ou technologique (Neufbox Evolution chez SFR).

Résultat, le FAI a perdu la bataille des conquêtes de nouveaux abonnés depuis plusieurs mois. Pour le deuxième trimestre consécutif, le fournisseur d’accès est celui qui a recruté le moins de clients, un vrai retour de bâton pour celui qui caracolait en tête des conquêtes dans le passé.

Mais Free promettait depuis plusieurs mois « une innovation majeure ». Elle a donc été dévoilée ce mardi par Xavier Niel, patron de l’opérateur. Comme on pouvait s’en douter, Free a dévoilé sa nouvelle Freebox, sixième du nom, baptisée « Révolution ». Et autant dire que le trublion frappe encore un grand coup.

« Nous voulons révolutionner les usages, pas copier ce qui existe déjà comme le font nos concurrents », lance un Xavier Niel très en forme. « Si on invente pas, personne n’invente », poursuit-il. « Notre nouvelle box est conçue pour les cinq prochaines années ».

« Ne pas copier, comme le font nos concurrents »

D’abord le design. Les deux boîtiers (modem et décodeur TV) ont été designés par Philippe Starck. On aime ou on n’aime pas mais l’originalité est au rendez-vous. En façade de la box (appelé Freebox Server), on trouve un afficheur tactile et un écran LCD permet de piloter la box et de naviguer dans les menus.

Sous le capot, les possibilités techniques sont longues comme le bras : modem ADSL/fibre optique FTTH avec bascule automatique, 4 switch Gigabit Ethernet à 1000 Mb/s, du WiFi 802.00n à 450 Mb/s de dernière génération, la possibilité de brancher jusqu’à 8 téléphones DECT, deux haut parleurs (idéal pour écouter des fichiers musicaux sur clé USB sans allumer la TV). Petite déception : seulement deux ports USB sont offerts.

Côté gestion de contenus, Free ne déçoit pas avec un disque dur de 250 Go en NAS, permettant donc un accès distant aux fichiers. Le serveur intègre le protocole UPnP qui permet aux différents équipements du foyer de communiquer entre eux et de partager facilement leurs contenus (films, vidéos, librairie musicale, photothèque …) pour une diffusion multi terminaux (ordinateurs, TV, smartphones, tablettes).

A travers une nouvelle application iPhone/iPad, il est évidemment possible d’accéder aux contenus du disque et de gérer tous ses contenus. Il est également possible de lancer un téléchargement (torrent/http) à distance et de paramétrer sa Freebox depuis le mobile (WiFi/routeur)…

Enfin, cette box propose également le contrôle parental permettant de choisir les heures auxquelles un ordinateur peut accéder à Internet, le téléchargement automatique depuis la box de fichiers selon les protocoles ftp, http, torrent (les ayants droit ne vont pas être contents), et le monitoring de la bande passante, les historiques de connexion, les états de l’accès et des différents paramètres réseaux et fonctions.

Côté services, la Freebox Server continue à offrir la VoIP illimitée vers les fixes mais aussi, et c’est une vraie révolution, les appels illimités vers les mobiles, quelque soit l’opérateur, 7 jours sur 7 et 24/24. Une vraie rupture face à la concurrence.Ce service est ainsi facturé 12 euros par mois chez SFR.

D’ailleurs, Xavier Niel a exhorté le public à réduire leurs forfaits mobiles : « Faites dès aujourd’hui des économies sur vos forfaits en y retirant une heure par exemple une heure ! ». La concurrence, qui se méfie déjà de l’arrivée prochaine de Free Mobile, appréciera.

Ecosystème applicatif et navigateur Web

Mais comme toujours, les innovations les plus visibles se trouvent dans le décodeur TV baptisé Freebox Player, également designé par Starck. Là encore, l’opérateur fait mal avec un boîtier motorisé par un processeur Intel Atom CE4100 cadencé à 1,2 Ghz.

Ce partenariat avec le roi des puces fait de ce décodeur un véritable ordinateur/console de jeu. « Ce player est quatre fois plus puissants que les offres concurrentes, mêmes les plus récentes », souligne Xavier Niel à l’encontre de la Neufbox Evolution.

Le Freebox Player permet d’exécuter des applications riches comme sur un PC, notamment des jeux (utilisables en réseau). Partenaire de Free, Gameloft propose déjà plusieurs jeux dont Asphalt et Nova, un FPS, jouable en multijoueurs. On est très loin des pauvres jeux et applis proposés par la freebox v5…

L’écosystème du Freebox player est ouvert. Donc, les développeurs pourront porter des applications PC ou en créer de toutes pièces. Elles seront distribuées à travers le Freestore, une boutique d’application à la App Store avec des programmes gratuits et payants.

Toujours grâce à sa configuration musclée, le player offre un navigateur Internet complet compatible avec tous les sites et tous les standards, promet Free. La navigation peut se faire à travers une souris classique et un clavier virtuel.Le webmail de Free est accessible directement sur l’écran.

Enfin, ce décodeur est doté d’un lecteur Blu-ray/DVD/CD avec prise en charge de tous les formats et compatible avec le son DTS et Dolby. « Vous pouvez jeter vos lecteurs », annonce fièrement Niel. Encore une fois, la concurrence est loin derrière.

source : http://www.zdnet.fr/actualites/free-frappe-un-grand-coup-avec-sa-nouvelle-freebox-revolution-39756822.htm